Sur base de deux rapports préliminaires respectivement de la Direction de l’aviation civile et de l’Administration de la navigation aérienne, il apparaît que l’accident se serait produit suite à une coïncidence d’erreurs, voire de défaillances procédurales à la tour de contrôle. Par ailleurs, le caractère indispensable, dans des conditions de faible visibilité, de l’intervention d’entretien des feux du balisage lumineux ne serait pas clairement établi.
Au vu de ces conclusions préliminaires, le commissaire du gouvernement chargé de l’instruction disciplinaire vient d’être saisi. Dans le cadre de cette instruction, le commissaire rassemble tous les éléments à charge et à décharge des fonctionnaires concernés, susceptibles d’avoir une influence sur les mesures à prendre.
En parallèle, des consignes de sécurité ont été émises par la Direction de l’aviation civile pour améliorer le contrôle des mouvements au sol sur l’aire de manœuvre (piste, taxiway et parkings).
(communiqué par le ministère du Développement durable et des Infrastructures)