"Les radars perçus positivement", Claude Wiseler au sujet de quelques dossier d'actualité dans le domaine des transports

L'essentiel: Les nouvelles mesures de rigueur budgétaire auront-elles des conséquences concrètes pour le ministère des Infrastructures?

Claude Wiseler: Les annonces faites touchent tous les ministères, mais il est vrai que celui des Infrastructures pèse beaucoup dans le budget de l'État. Cette fois, les économies qui nous ont été demandées sont de l'ordre de 30 millions d'euros. Cela touche particulièrement le Fonds du rail. Le projet EuroCapRail, qui doit relier Bruxelles à Luxembourg-Ville, sera amputé de 13 millions d'euros. La ligne du Nord, avec la voie d'évitement de Michelau, ne sera pas réalisée en 2013.

L'essentiel: Cela concerne-t-il également la suppression du poste-frontière de Zoufftgen?

Claude Wiseler: Non, elle est toujours au programme. Actuellement, le projet est en cours de préparation. Cela devrait se faire au cours de la première moitié de l'année 2013.

L'essentiel: Pour trouver de nouvelles recettes, il y a la mise en place des radars automatiques Où en est le projet?

Claude Wiseler: Le texte de loi définissant la mise en place des treize radars automatiques fait des allers-retours entre les différents ministères concernés. Mais je réfute l'idée que ces radars soient une source de revenus pour l'État. Une grande partie des automobilistes ne considèrent pas cette mesure comme négative, mais comme quelque chose de positif. À en juger par les expériences menées à l'étranger, les effets sont positifs sur la sécurité routière et c'est là notre principal objectif.

L'essentiel: Le rond-point d'Hellange reste bloqué Où en est ce dossier exactement?

Claude Wiseler: En décembre 2011, le tribunal a annoncé que la procédure suivie par le ministère avait été correcte vis-à-vis des propriétaires du terrain nécessaire à la finalisation du projet. Et c'était le cas! D'ici la fin de l'année, les juges devront à nouveau se déterminer sur le recours déposé par les avocats de la défense. Tant que nous n'avons pas le terrain, les travaux ne peuvent pas commencer.

L'essentiel: Cette situation dure depuis des années...

Claude Wiseler: Elle ne me fait pas rire et je ferai tout pour y mettre un terme. La situation est embêtante pour des milliers d'automobilistes, mais également dangereuse. Je ne comprends pas que l'on puisse aller aussi loin dans l'opposition, sachant que cela met en péril la sécurité d'automobilistes.

L'essentiel: Que pensez-vous de la situation de Cargolux?

Claude Wiseler: Le management se trouve actuellement dans l'obligation de revoir sa stratégie car la compagnie perd tous les jours de l'argent. Des économies doivent être faites. Ceci est une absolue nécessité.

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