François Bausch présente bilan des accidents de la route 2018

Le 10 mai 2019, François Bausch, ministre de la Mobilité et des Travaux publics, a présenté, ensemble avec les responsables de la Police Lëtzebuerg et du Statec, le bilan des accidents de la route 2018.

©MMTP
François Bausch, entouré (de g. à dr.) par Pascal Peters, Police Lëtzebuerg, Paul Meyers, Administration des enquêtes technique, Josiane Pauly, ministère de la Mobilité et des Travaux publics, Alain Disiviscour, ministère de la Mobilité et des Travaux publics et Yanik Scolastici, ministère de la Mobilité et des Travaux publics

 

D'emblée, François Bausch a relevé les faits marquants du bilan de la route 2018, le chiffre des blessés graves ainsi que celui des victimes mortelles a connu des hausses par rapport à l'année 2017. Tant que la plupart des accidents à lieu entre deux véhicules, les accidents impliquant des arbres ou d'autres obstacles fixes, restent prédominants. Le temps ainsi que la saison jouent un rôle important (3x plus d'accidents par périodes de bon temps), mais ils ne nient pas le fait que la vitesse figure toujours comme cause dominante des accidents de la route. Même si les accidents dus au dépassement de la vitesse, ainsi qu’à l'alcool ont, à long terme, tendance à diminuer, il ne faut pas négliger leur prévention.

Les statistiques montrent, qu'il existe un lien entre les causes d'accidents mortels ou graves et les différentes classes d'âge. Ainsi, les jeunes sont plus présumés à être à l'origine des excédents de vitesse, tant que les personnes âgées entre 25 et 54 ans sont plutôt à l'origine des accidents liées à l'abus d'alcool. Vu les comportements dangereux (chevauchement de la ligne de sécurité, faute de dépassement), les statistiques relèvent une remarquable tendance vers le haut.

En considérant les types de routes où se produisent le plus d’accidents, il faut noter, que les autoroutes représentent les itinéraires les plus sûrs. Au contraire, les routes départementales font lieu de la majorité des accidents mortels et graves de la route. Ceci confirme le constat des années précédentes, que rouler hors agglomération est bien plus dangereux que rouler sur les autoroutes.

"Presque un quart des victimes mortelles sur les routes sont des motocyclistes, ce qui nous montre que le plan d'action moto est une nécessité absolue."

Communiqué par le ministère de la Mobilité et des Travaux publics  

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