La construction du nouveau Agrarcenter est un projet d’importance nationale et il importe de faire avancer sa construction dans les meilleurs délais.
La recherche d’un site répondant à tous ces impératifs fonctionnels avait déjà été entamée sous le gouvernement précédent, qui avait marqué son accord de principe à la réalisation du projet à Pettingen, sur le territoire de la commune de Mersch.
Ce choix a cependant généré une forte opposition à la fois de la part des associations œuvrant dans l’intérêt de la protection de l’environnement – il y a eu ici des reproches très vifs concernant l’impact du projet sur le milieu naturel, voire son incompatibilité avec les options fondamentales de l’aménagement du territoire – et de la part d’un certain nombre d’habitants de la commune qui ont notamment exprimé leurs craintes quant aux nuisances qui seraient générées par le trafic de véhicules lourds trouvant son origine et sa destination à l’Agrarcenter.
Le promoteur du projet a fait effectuer de sa propre initiative une évaluation environnementale portant à la fois sur le site de Mersch et sur différents sites alternatifs. La commune de Mersch – qui est favorable au projet – a entamé la réalisation d’une étude d’évaluation environnementale stratégique (SUP) en relation avec la modification de son plan d’aménagement général.
Le Département de l’environnement du ministère du Développement durable et des Infrastructures ne sera normalement confronté à ce projet seulement qu’au moment où les procédures prévues respectivement par la loi concernant l’aménagement communal et par la loi concernant l’évaluation environnementale stratégique prévoient son intervention, ce qui n’est pas encore le cas à l’heure actuelle.
Au vu à la fois de la grande importance et de la grande sensibilité de ce dossier, le ministre délégué au Développement durable et aux Infrastructures, Marco Schank, a néanmoins suivi avec grande attention son évolution et il est resté en contact permanent tant avec le promoteur qu’avec le ministre de l’Agriculture et les associations intéressées, sans oublier la Biergerinitiativ.
Il a ainsi pu annoncer à l’occasion de l’ouverture de l’Oekofoire qu’il avait lancé certaines initiatives pour trouver un site alternatif et qu’il était à ce sujet en contact avec la commune de Colmar-Berg.
Le site potentiel en question se situe dans le voisinage immédiat du Centre de formation pour conducteurs et présente indéniablement des avantages substantiels aussi bien du point de vue de son impact environnemental que de celui de sa compatibilité avec les objets de l’aménagement du territoire.
En date du 4 octobre 2010, le ministre s’est rendu avec ses collaborateurs, dont deux représentants de l’Administration des ponts et chaussées, à la commune pour expliquer au conseil communal les tenants et aboutissants du projet, et notamment son implantation et sa desserte.
La réunion en question a encore permis de faire le point sur l’état d’avancement du dossier de l’Agrarcenter, ceci dans la foulée de la réunion de travail précitée du 4 octobre.
Comme le conseil communal avait encore certaines questions, notamment au sujet de la volumétrie de l’Agrarcenter, une nouvelle réunion de travail a été fixée au lundi 6 décembre 2010, réunion à laquelle le ministre délégué a également assisté.
Dans la soirée du 16 décembre 2010, le conseil communal de Colmar-Berg s’est prononcé majoritairement en faveur de l’implantation du projet sur son territoire.
Communiqué par le ministère du Développement durable et des Infrastructures