Arrivée des ministres de l'Environnement à la conférence de l'ONU sur le changement climatique

Avec l’arrivée des ministres de l’Environnement, la conférence de Copenhague est entrée dans une phase décisive aujourd’hui.

Jusqu’à vendredi, le ministre du Développement durable et des Infrastructures Claude Wiseler, et le ministre délégué au Développement durable et aux Infrastructures, Marco Schank, représentant le Luxembourg, tenteront de contribuer à la finalisation d’un accord global sur la lutte contre le changement climatique. Il s’agit en effet de se mettre d’accord sur les modalités de poursuite du protocole de Kyoto qui expire en 2012, et en même temps de mettre sur pied un nouvel accord regroupant l’ensemble des parties à la convention-cadre.

L’objectif de l’Union européenne et du Luxembourg est d’arriver à un accord qui prévoit des objectifs de réduction des émissions juridiquement contraignants pour tous les pays développés et des engagements des pays en développement de mettre en œuvre des actions leur permettant d’infléchir la croissance de leurs émissions de gaz à effet de serre. Dans ce contexte, l’Union européenne est prête à accepter un objectif de réduction de 30% de ses émissions par rapport à 1990 d’ici 2020 seulement si tous les autres pays développés sont prêts à se soumettre à des objectifs de réduction comparables. Ceci est une condition nécessaire pour garantir l’efficacité environnementale du futur accord. De même, les pays émergents devront s’engager à des stratégies de développement économique moins intensives en émissions.

Le Luxembourg défend la position de l’Union européenne que cette dernière a préparée au cours des derniers mois. Dans ce contexte, l’utilisation à partir de 2013 d’émissions excédentaires de la première période d’engagement du protocole de Kyoto ne doit en aucun pas mettre en cause l’intégrité environnementale du futur accord.

(communiqué du Ministère du Développement durable et des Infrastructures)

Dernière mise à jour