En présence de Celalettin Kart, ambassadeur de la Turquie au Luxembourg, les responsables de CFL cargo et CFL Multimodal, en coopération avec la société turque MARS Logistics, ont ainsi lancé une navette de trains combinés rail/route.
Ces trains transporteront des marchandises en provenance ou à destination de la Turquie, connectant ainsi le continent européen à l’Asie.
Avec une fréquence de trois trajets aller-retour par semaine, le train transporte des semi-remorques "Mega" avec des marchandises en provenance de plusieurs points de départ à l’intérieur de la Turquie, transitant via les ports d’Istanbul, Izmir et Mersin vers Trieste. À partir de Trieste, les semi-remorques "Mega" continuent leur trajet par train, en passant par le terminal multimodal de Bettembourg vers diverses destinations au Luxembourg, en Belgique, aux Pays-Bas, au Royaume Uni, en France, en Allemagne, et inversement. CFL Multimodal est l’opérateur de ce train et CFL cargo en assure la traction sur les segments allemands et luxembourgeois.
Pour le ministre Wiseler, cette ligne ferroviaire multimodale illustre parfaitement les priorités stratégiques du gouvernement en matière de transport au Luxembourg: du point de départ jusqu’à la destination finale, chaque semi-remorque parcourt plus de 2.500 kilomètres. Avec les quelques 10.000 semi-remorques transportées pendant la première année, ce train contribuera au désencombrement du réseau routier et à une réduction de 13.000 tonnes de CO2. Cela représente une diminution de 75% des émissions de CO2 en comparaison avec le transport routier équivalent de bout en bout.
Après leur arrivée au terminal de CFL Multimodal à Bettembourg, les semi-remorques sont déchargées et les marchandises sont livrées au client final. S’appuyant sur ses infrastructures logistiques étendues et son large portefeuille de services, CFL Multimodal est à même de proposer un ensemble de solutions logistiques, incluant le transbordement, le transport de lots partiels, le groupage et la distribution pour le compte de MARS Logistics.
Ce projet est financé en partie par le programme Marco Polo de l’Union européenne.