Visites de travail de Claude Wiseler auprès des 5 autres ministres en charge des Transports aériens des États membres du FABEC

Depuis le 1er janvier 2013, le conseil FABEC ( Functional Airspace Block Europe Central) est présidé par le Grand-Duché de Luxembourg.

Dans le cadre de cette présidence, le ministre du Développement durable et des Infrastructures, Claude Wiseler, a effectué des visites de travail auprès des cinq autres ministres en charge des transports aériens des États membres du FABEC (Belgique, Pays-Bas, Suisse, France, Allemagne). Il appartient à ces États de créer un espace aérien commun civil et militaire avec un tracé de routes optimisé, ce qui aura pour conséquence de réduire les trajets et donc les temps de vol et les coûts pour les opérateurs aériens. Ceci permet également de réduire les nuisances écologiques des vols aériens.

Réorganiser l’espace aérien avec le trafic aérien le plus dense de toute l’Europe ne constitue cependant pas un projet facile à réaliser. La présidence du Luxembourg a pour but de définir les prochaines étapes à accomplir par les États membres. À cet effet, Claude Wiseler soumettra une proposition aux autres États membres dans les prochaines semaines.

L’initiative de la présidence du Luxembourg de faire avancer le dossier est saluée par l’ensemble des États membres.

À l’occasion des différentes visites, le sujet du 4e paquet ferroviaire a également été abordé. Il s’agit d’une proposition de texte établie par la Commission européenne et soumise aux États membres de l’Union européenne au mois de janvier 2013.

Trois sujets principaux sont traités par le 4e paquet ferroviaire:

  • l’interopérabilité des réseaux ferroviaires;
  • la séparation institutionnelle entre le gestionnaire de l’infrastructure ferroviaire et l’entreprise ferroviaire;
  • l’ouverture du marché des transports des voyageurs national et l’interdiction d’une attribution directe d’un contrat de service public.

Alors que le Luxembourg salue le principe de toute forme d’amélioration de l’interopérabilité pour des raisons de sécurité et pour des raisons économiques, les deux autres volets constituent cependant un souci majeur pour le Luxembourg.

Une séparation institutionnelle entre infrastructure et exploitation signifierait notamment une augmentation substantielle des coûts pour le Luxembourg et une ouverture complète du marché de transport des voyageurs aboutirait à une méconnaissance des besoins locaux des clients actuels des CFL.

Claude Wiseler a fait part à ses homologues de la position du gouvernement luxembourgeois qui est dans la continuité de ses prises de position en la matière depuis la refonte du premier paquet ferroviaire.

Les ministres des cinq États membres ont exprimé leur compréhension envers la position du Luxembourg. Ce sujet, et plus particulièrement le volet de l’interopérabilité, sera pour la première fois à l’ordre du jour de la prochaine réunion du Conseil des ministres européens du Transport du 11 mars 2013.

Communiqué par le ministère du Développement durable et des Infrastructures, Département des transports

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