Participation de Marco Schank à la conférence de Durban sur le changement climatique (05.12.2011)

Le ministre délégué au Développement durable et aux Infrastructures, Marco Schank, se rend le 5 décembre 2011 à Durban en Afrique du Sud pour participer au segment ministériel de la 17e session de la Conférence des parties à la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) et de la 7e session de la réunion des parties au protocole de Kyoto.

La conférence de Durban a débuté le 28 novembre et se terminera le 9 décembre 2011. Alors que les premiers jours ont été consacrés essentiellement à des travaux préparatoires de nature technique menés dans les différents organes subsidiaires, les ministres des 194 pays partenaires à la CCNUCC tenteront de trouver un accord sur les principales questions politiques durant les trois derniers jours de négociation.

Outre l’opérationnalisation des différents mécanismes et institutions créés il y a douze mois à Cancún, dont par exemple le "green climate fund", l’Union européenne ambitionne un accord à Durban sur un mandat de négociation clair avec un échéancier précis devant mener, d’ici au plus tard 2015, à un accord global, juridiquement contraignant et suffisamment ambitieux pour limiter l’augmentation de la température à 2°C par rapport à l’ère préindustrielle. En contrepartie, l’Union européenne s’est déclarée prête à inscrire son objectif de réduction des émissions dans le cadre d’une deuxième période d’engagement du protocole de Kyoto. "Le protocole de Kyoto est nécessaire, mais clairement insuffisant à lui seul ; nous avons besoin d’un accord dont l’architecture se rallie à celle du protocole de Kyoto, mais avec des engagements plus fermes et plus ambitieux de toutes les grandes économies", indique Marco Schank, qui mènera la délégation luxembourgeoise à Durban dont feront partie, outre les représentants du département de l’Environnement du ministère du Développement durable et des Infrastructures et du ministère des Affaires étrangères, également deux représentants de la Chambre des députés.

Selon Marco Schank, la deuxième période d’engagement de Kyoto constituera une phase de transition vers un nouveau protocole dans lequel toutes les parties à la Convention-cadre devront se retrouver. Une lutte efficace contre le changement climatique passe inévitablement par la participation de tous les grands émetteurs. Les États-Unis, mais aussi les grandes économies émergentes telles que la Chine ou l’Inde dont la contribution aux émissions mondiales et dès lors la part de responsabilité continuent d’augmenter, ne semblent pas encore prêts à joindre à l’immédiat un régime de lutte contre le changement climatique tel que l’Union européenne l’envisage. Il s’agit dès lors d’initier à Durban un processus de négociation qui fournit les assurances nécessaires qu’un tel accord sera mis en place dans les toutes prochaines années.

Communiqué par le ministère du Développement durable et des Infrastructures /Département de l’environnement

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