En présence de Blanche Weber du Mouvement écologique, le ministre du Développement durable et des Infrastructures, Claude Wiseler, et le ministre du Logement et ministre délégué au Développement durable et aux Infrastructures, Marco Schank, ont donné le coup d’envoi de l’Oeko-Foire, le 16 septembre 2011.
La plus grande foire écologique de la Grande Région a été organisée par le Mouvement écologique et l’ "OekoZenter Lëtzebuerg" sous le patronage du ministre du Développement durable et des Infrastructures.
Après l’intervention de Blanche Weber, présidente du Mouvement écologique, les ministres Marco Schank et Claude Wiseler ont pris la parole. Marco Schank a tout d’abord souligné le bien-fondé de la démarche de concertation avec les différents acteurs - ONG, salariat, patronat - qui a été choisie pour élaborer le paquet climat. Il a appelé de ses vœux un paquet climat "plus ambitieux" qui pourrait s’inspirer du modèle finlandais qui rassemble à côté des acteurs traditionnels également des représentants du gouvernement, du Parlement, des communes, de l’Église, de l’éducation et de la recherche.
Marco Schank a réitéré le rôle important qui incombe aux communes. Selon lui, "les communes doivent être un partenaire privilégié" pour la mise en place du pacte climat et du pacte logement. Abordant le principe du développement durable dans le domaine du logement, Marco Schank a souligné le besoin de "traiter les trois piliers - écologique, économique, social - sur un pied d’égalité". "Je ne veux pas que les gens avec des salaires moins élevés finissent par habiter dans de vieux cartons", a-t-il dit après avoir énuméré les multiples initiatives qui ont été prises par le gouvernement pour rendre le logement plus abordable (l’éco prêt, le prêt immobilier à taux zéro, le crédit d’impôt, etc.).
Claude Wiseler, de son côté, a mis en exergue les nombreux avantages qui ont résulté jusqu’à présent de la création d’un grand ministère du Développement durable et des Infrastructures qui inclut quatre anciens ministères au sein d’un département, à savoir l'aménagement du territoire, l'environnement, les transports et les travaux publics. Pour illustrer ses propos, il a cité la stratégie intégrée pour une mobilité durable, intitulée "MODU", qui est actuellement mise en place par le gouvernement. Cette stratégie permet de mieux adapter l’offre des transports publics aux besoins de la mobilité afin d’atteindre en 2020 une part modale de 25% pour les transports en commun. "Ce sera la première fois dans l’histoire que tous les aspects et instruments ayant trait à l’environnement et la mobilité seront intégrés dans un concept intégré et cohérent", a-t-il dit en faisant allusion à la complémentarité accrue qui sera atteint entre le réseau ferré, le tram et le bus. "Avec le département de l’Environnement et les autres départements, l’environnement dispose désormais de deux voix qui regardent dans la même direction et qui prennent des décisions coordonnées", a-t-il déclaré.
Claude Wiseler a finalement souligné que le développement du transport public reste une priorité pour le gouvernement. Il a cependant estimé que "l’élaboration d’une politique des transports efficace exige que l’on opère des choix et que l’on fixe des priorités".
