Partenariat pour l'environnement et le climat: Marco Schank lance un atelier de quatre groupes de travail

Le 11 octobre 2010, Marco Schank ministre délégué au Développement durable et aux Infrastructures, a donné le coup d’envoi à un atelier de quatre groupes de travail chargés d’élaborer, entre mi-octobre 2010 et mi-janvier 2011, des propositions concrètes en vue d’élaborer le 2e plan d’action national de réduction des émissions de CO2 ainsi que le plan national d’adaptation au changement climatique.

3 Instruments pour contrer les effets du changement climatique

En guise d’introduction, Marco Schank a passé en revue trois instruments dont le gouvernement dispose pour contrer efficacement les effets du changement climatique.

Sur le long terme, le ministre délégué au Développement durable et aux Infrastructures a estimé qu’il faut élaborer des stratégies pour sortir des énergies fossiles dont l’épuisement est prévisible. "À moyen terme, le gouvernement s’est également engagé à réduire les émissions de gaz à effet de serre jusqu’en 2020", a-t-il enchainé en faisant allusion aux accords conclus dans le cadre de l’accord post-Kyoto, voire de l’Union européenne. Finalement, Marco Schank a également cité les mesures à court terme. Il s’agit, selon le ministre Schank, des mesures qui sont inscrites dans la déclaration gouvernementale et qui seront incluses dans le 2e plan d’action national de réduction des émissions de CO2 et dont les fondements seront posées par le "partenariat pour l’environnement et le climat".

Marco Schank a rappelé que le gouvernement a lancé début 2010 le "partenariat pour l’environnement et le climat", qui est un processus de concertation rassemblant des représentants du gouvernement, des syndicats, du patronat, du Syvicol et des ONGs avec pour objectif de poser les jalons du 2e plan d’action national de réduction des émissions de CO2 ainsi que du plan national d’adaptation au changement climatique. "On a besoin d'un large concensus au sein de la société civile pour pouvoir avancer", a dit Marco Schank pour expliquer les motifs qui ont amené le gouvernement à lancer une vaste consultation. Le ministre a souligné dans ce contexte que l’appellation "partenariat pour l’environnement et le climat" a été choisie délibérément afin de montrer que la politique du gouvernement en matière de lutte contre le réchauffement climatique ne se limite pas uniquement à la protection du climat mais inclut également la protection de l’environnement et de la nature.

Le ministre délégué au Développement durable et aux Infrastructures a également mis en exergue le rôle qui incombe au groupe de pilotage, composé d’une vingtaine de personnes et qui est chargé d’orienter le processus et de coordonner les travaux des quatre groupes de travail thématiques. Les thèmes abordés par les groupes de travail thématiques sont les suivants:

  • développement urbain, logement et bâtiments;
  • mobilité;
  • énergie et écotechnologies;
  • biodiversité, forêt, eau et agriculture.

"Les résultats de ces travaux doivent déboucher sur un document de synthèse comprenant des engagements précis et quantifiables", a-t-il jugé en ajoutant qu’ils "devront, dans la mesure du possible, être ancrés au niveau législatif". Marco Schank a conclu en soulignant que “le partenariat pour l’environnement et le climat constitue l’instrument permettant de définir les mesures dont on a besoin pour s’attaquer efficacement aux défis de l’avenir".

Dieter Ewringmann dresse un premier bilan intermédiaire du 1er plan d’action national de réduction des émissions de CO2

Dieter Ewringmann de l'université de Cologne a ensuite donné un bref aperçu sur l’organisation des groupes de travail thématiques et a présenté un premier bilan intermédiaire du 1er plan d’action national de réduction des émissions de CO2. Il a souligné dans ce contexte que le Luxembourg a pu enregistrer depuis l’entrée en vigueur de la période du protocole de Kyoto, qui a débuté en 2008, une réduction des émissions de gaz à effet de serre malgré une croissance démographique continue.

Le plan national pour un développement durable

Claude Origer du ministère du Développement durable et aux Infrastructures a fait le point sur l’avancement du plan national pour un développement durable qui repose sur 5 principes du développement durable qui vont au-délà de ceux inscrits dans le "rapport Bruntland". Le plan qui identifie pour le Luxembourg 14 tendances "non durables" auxquels il faudra s’attaquer et 18 objectifs de qualité à atteindre, prévoit 150 objectifs d’action à prendre dans la perspective du développement durable.

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