Marco Schank signe deux mémoranda d'entente de la convention sur la conservation des espèces migratrices appartenant à la faune sauvage

Marco Schank, ministre délégué au Développement durable et aux Infrastructures, a signé le 19 juillet 2010 deux mémoranda d'entente de la convention sur la conservation des espèces migratrices appartenant à la faune sauvage (CMS).

Ces memoranda ont comme objet les mesures de conservation du phragmite aquatique (Acrocephalus paludicola, Seggenrohrsänger), le plus rare passereau d’Europe continentale, et la conservation des oiseaux de proie migrateurs d'Afrique et d'Eurasie.

La signature a eu lieu en présence d’Elizabeth Maruma Mrema, secrétaire exécutive de CMS/UNEP (United Nations Environment Programme), de Borja Heredia, officier scientifique de la CMS, ainsi que d’un représentant de la Lëtzebuerger Natur- a Vulleschutzliga (LNVL).

La Convention on Migratory Species (CMS)

La convention sur la conservation des espèces migratrices appartenant à la faune sauvage (convention de Bonn) est un traité intergouvernemental conclu dans le cadre du Programme des Nations unies pour l’environnement et se concentre sur la conservation des espèces migratrices et de leurs habitats.

La CMS a conclu le mémorandum d’entente relatif aux mesures de conservation du phragmite aquatique. Cet accord de la CMS fournit les bases pour les gouvernements, les ONGs et les scientifiques pour travailler ensemble à la sauvegarde du phragmite aquatique et de ses habitats.

À l’échelle globale, le phragmite aquatique est classé comme "vulnérable" par la liste rouge de l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature). Il est inscrit à l’appendice I de la CMS et a été désigné comme devant faire l’objet d’actions concertées sous le contrôle de la convention. Il est également inscrit à l’annexe I de la directive européenne Oiseaux, et à l’appendice II de la convention de Bern.

Le deuxième mémorandum, l’accord sur la conservation des oiseaux de proie migrateurs d'Afrique et d'Eurasie, concerne plus particulièrement la protection des rapaces qui, étant tout en haut de leurs chaînes alimentaires, constituent une excellente mesure de la santé des écosystèmes. Sensibiliser aux menaces auxquelles les rapaces font face bénéficiera donc aux écosystèmes desquels ils dépendent, mais également aux autres espèces qui y vivent, dont l’être humain.

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