CAR-e et CAR-e plus: Claude Wiseler fournit des détails sur le nombre de demandes introduites et l'impact de ces mesures sur les émissions de gaz à effet de serre

Dans des réponses à des questions parlementaires, le ministre du Développement durable et des Infrastructures, Claude Wiseler, a fourni des précisions sur les primes axées sur l’automobile, CAR-e et CAR-e Plus.

Il a surtout livré des détails sur le nombre de demandes qui ont été introduites auprès de l’Administration de l’environnement, l’âge moyen et le type de voitures qui ont été mises à la casse, l’impact de ces mesures sur les émissions de gaz à effet de serre ainsi que le coût global à charge du budget de l’État.

Le nombre de demandes introduites

Claude Wiseler a tout d’abord précisé que 5.250 demandes de subvention pour acquérir une voiture à faibles émissions de CO2 ont été recensées jusque fin septembre 2009 et que 3.460 primes ont été accordées. 940 demandes ont été refusées en raison du non-respect des conditions édictées dans le règlement grand-ducal et 850 dossiers sont encore en cours d’instruction par l’administration. 270 demandes concernaient la prime à la casse CAR-e plus.

Claude Wiseler a jugé qu’il était difficile, à l’heure actuelle, d’établir un bilan fiable des primes. Il a expliqué que les demandes relatives aux voitures commandées lors du festival automobile 2009 n’étaient pas encore comptabilisées dans les statistiques vu que les personnes souhaitant bénéficier d’une telle prime doivent posséder la voiture depuis au moins 7 mois avant de pouvoir introduire une demande.

L’impact sur les émissions de gaz à effet de serre

Les statistiques sur les nouvelles voitures immatriculées montrent, selon le ministre Wiseler, que les parts de marché des voitures économes en énergie ont nettement augmentées. De 10,1% en 2006, la proportion est passée à 11,9% en 2007 pour atteindre 17,9% en 2008. D’après Claude Wiseler, la tendance à la hausse s’est également confirmée durant les huit premiers mois de l’année 2009 où le pourcentage a atteint 22,9%. Quant à l’âge moyen des voitures mises à la casse, il était de 13,8 ans.

Claude Wiseler a estimé que l’augmentation du nombre de voitures économes en énergie était surtout attribuable à une prise de conscience croissante des citoyens et des entreprises quant aux bénéfices tant économiques qu’environnementaux de ce type de voiture. Parallèlement, il a souligné l’importance des mesures prises par le gouvernement (le prélèvement des accises sur les carburants routiers, la taxe sur les véhicules routiers et les primes CAR-e et CAR-e Plus) qui ont permis de réorienter le choix sur des voitures à faibles émissions.

Le cout global à charge du budget de l’État

En ce qui concerne le coût global à charge du budget de l’État, Claude Wiseler a estimé que le montant global des 14.000 primes CAR-e qui ont été versées sur l’ensemble de la période considérée (voitures émises entre le 1er juin 2007 et le 31 décembre 2009) s’élevait à 10,5 millions d’euros.

Pour la prime CAR-e Plus, le calcul du coût global s’avère en revanche plus ardue. Claude Wiseler a avancé un coût approximatif qui oscille entre 6,5 et 9,75 euros pour un nombre allant de 4.000 à 6.000 voitures.

Pour ce qui est de la prolongation des mesures, qui prennent fin le 31 décembre 2009, Claude Wiseler a dit que ses services étaient en train d’élaborer un projet de règlement grand-ducal définissant les modalités de ces primes, en tenant compte de l’évolution technologique.

Dernière mise à jour